L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET LE VIVANT
Jean-Gabriel Ganascia, Informaticien, Spécialiste en Intelligence Artificielle
14 AVRIL 2018 – Bibliothèque de l’Alcazar, Marseille
14h Atelier Philo enfant
15h Conférence ABÉCÉDAIRE (7-14 ans) : L’Intelligence Artificielle, les robots et nous
17h Conférence : L’Intelligence Artificielle et le vivant
19h Apéro Mundi
Atelier en amont : 7 avril
11h30 Atelier Philo Adulte animé par Les Philosophes Publics
sur inscription : 07 82 41 11 84
Entrée libre – Réservation conseillée
Voir Infos pratiques
Au programme de la journée [LES GRANDS FORMATS DE L’ALCAZAR]
Leibniz dit, dans la Monadologie, que « chaque corps organique d’un vivant est une espèce de Machine divine, ou d’un Automate naturel, qui surpasse infiniment tous les automates artificiels. » Ce parallèle entre organismes et automates fascine depuis des siècles, ce dont atteste, par exemple, les « physiologies artificielles » fabriquées au XVIIIe siècle par Jacques de Vaucanson en vue de mieux comprendre le vivant. Cette approche s’est poursuivie au XXe siècle avec la cybernétique d’abord, puis avec l’intelligence artificielle pour donner naissance, grâce aux systèmes de traitement de l’information, c’est-à-dire aux ordinateurs, aux sciences cognitives qui tentent d’élucider l’entendement et la cognition.
Or, certains vont jusqu’à affirmer aujourd’hui qu’avec l’intelligence artificielle, les machines iront au-delà des capacités humaines et qu’elles les surpasseront au point d’acquérir une conscience, de changer le statut de l’humanité et, peut-être même, de conduire à sa disparition.
Après avoir présenté l’état des progrès actuels en matière d’intelligence artificielle et de modélisation du vivant avec l’intelligence artificielle, nous démêlerons, dans ces déclarations fracassantes, ce qui relève de l’imaginaire et ce qui correspond à des avancées tangibles et induit des risques effectifs contre lesquels il convient d’ores et déjà de se prémunir.