De l’idée d’anthropocène dans l’art
Conférence, Apero Mundi – tout public + 15 ans
Maria Stavrinaki, historienne de l’art
EN ATTENTE REPORT cf Coronavirus COVID-19
MAR 07 AVRIL –19 H – Médiathèque La Passerelle, Vitrolles
Entrée libre sur réservation 04 42 77 90 40
► INFOS PRATIQUES
Maria Stavrinaki est maîtresse de conférences en histoire de l’art contemporain à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Elle travaille sur le croisement de l’art de la modernité avec les sciences humaines et la pensée politique, en s’intéressant tout particulièrement aux questions du temps et de l’histoire. Elle a été co-commissaire de l’exposition Préhistoire, une énigme moderne (Centre Pompidou, Paris, 2019).
Bibliographie sélective : Saisis par la préhistoire. Enquêtes sur l’art et le temps des modernes, Presses du Réel, 2019 ; Contraindre à la liberté : Carl Einstein, les avant-gardes, l’histoire, Presses du Réel, 2018.
De l’idée d’anthropocène dans l’art
Nous, femmes et hommes du XXIe siècle, ne sommes pas les premiers à détenir le savoir de notre finitude, ni à éprouver des difficultés à saisir l’échelle géologique, ni non plus à nous y projeter, en tant qu’individus et en tant qu’espèce. Les composantes de l’idée qu’on nomme aujourd’hui anthropocène existent depuis l’avènement de la Révolution industrielle et la découverte du temps long dans les couches terrestres.
La géologie et la paléontologie nous ont plongé au XIXe dans un passé insoupçonné. Notre conception du temps s’en trouva bouleversée avec aussi l’accélération de la technique, la conjugaison de ces différentes échelles du temps et ses métaphores scepticisme, utopie, mais aussi euphorie conquérante…
De quelle manière l’art et la pensée modernes ont-ils investi et traduit ce nouveau rapport au temps ?