Il est régulièrement question de la menace que la croissance de la population mondiale ferait peser sur le bien être en général et sur la sécurité alimentaire en particulier, et ce, depuis la publication de l’Essai sur le principe de population de Malthus en 1798. Pour Jacques Véron, les clés du débat population-subsistances sont l’environnement et le développement.
S’il semble en effet possible de nourrir les quelque 10 milliards d’humains que la terre pourrait compter en 2100, deux défis demeurent nous dit-il. Peut-on accroître les rendements agricoles sans détériorer davantage l’environnement ? Comment satisfaire les besoins des populations très démunies sur un plan financier ?
Si l’on peut mettre en œuvre des solutions, transformer des systèmes alimentaires exige du temps. Des expériences originales comme celles de fermes agroécologiques permettent d’échapper à la vision sombre de l’avenir à laquelle sembleraient naturellement conduire les évolutions démographiques attendues.
Apero Mundi en partenariat avec Marcelle, média de solutions